
Cécilia Mourgues, sous-préfet à la relance était en visite au pôle viande de Neussargues en Pinatelle ce mercredi 17 mars en présence de Florence Cottais directrice adjointe à la DDCSPP, Didier Achalme président de Hautes Terres communauté, Gilles Chabrier vice-président, Michel Porteneuve vice-président et maire de Neussargues et de la direction de l‘abattoir. Cette visite a permis de faire le point sur l’état d’avancement des travaux actuels et ceux qui s’intégreront dans le plan de relance pour faire de cet abattoir un pôle viande d’envergure sur notre territoire.
UNE PREMIERE PHASE DE TRAVAUX POUR CONFORTER UN OUTIL NECESSAIRE A L’AGRICULTURE LOCALE
Depuis 2018, l’abattoir (abattage et découpe toute espèce) a entamé une phase importante de travaux exigée par les services vétérinaires de la Direction Départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP). Au vu de l’intérêt du projet et de son caractère structurant pour la filière agricole et le développement économique du territoire, les élus de Hautes Terres communauté ont choisi de porter les travaux engagés par l’ancienne Communauté de communes du Pays de Murat, aux côtés de la commune de Neussargues en Pinatelle et du conseil d’administration de l’abattoir.
Cette première phase de travaux vise à redimensionner le bâtiment pour l’adapter aux tonnages produits et à optimiser les coûts de fonctionnement : réaménager les bouveries pour améliorer le bien-être animal et la sécurité du personnel, restructurer les deux chaînes d’abattage pour rationaliser la production et réaliser des économies d’énergie, créer une salle de transformation (viande hachée).
Ces réalisations veillent également à conforter la fonction d’abattage d’urgence en créant un espace différencié. Cette première phase de travaux se terminera au printemps 2021 pour un coût total de 2 115 610€.
VERS UNE SECONDE PHASE DE TRAVAUX : PLAN DE RELANCE ET PROJET ALIMENTAIRE TERRITORIAL
Des études complémentaires ont montré un potentiel de développement pour une viande de qualité, produite sur un territoire reconnu en milieu urbain et un potentiel de commercialisation important dans un rayon de 4h de trajet. Dans cette perspective, l’abattoir pourrait proposer, en lien avec les agriculteurs et autres acteurs locaux de nouveaux débouchés : préparations hachées et vente de colis de plus petite dimension.
De plus, l’abattoir s’inscrit parfaitement dans le projet agricole et alimentaire du territoire (PAT) que mène actuellement Haute Terres communauté pour maintenir et dynamiser l’activité économique agricole et agro-alimentaire, préserver et valoriser les atouts du territoire et recréer du lien social entre les habitants et producteurs. L’abattoir pourra ainsi être conforté en tant que pôle viande d’envergure.
Ainsi, cette 2e phase de travaux proposée pourrait rentrer dans le cadre du plan de relance souhaité par le gouvernement. Elle permettra de poursuivre la rénovation du bâtiment existant (toit et réfrigération), d’acquérir des équipements pour améliorer le bien-être animal et réduire l’impact environnemental de la structure en améliorant les équipements de pré-traitement des eaux usées pour un montant de 229 440 €.